mardi 17 avril 2007, par youkou
Droit d’exil Farniente
Mon erreur a été de t’habituer à une fréquence d’articles très généreuse. O je t’aime, toi peuple d’internet !
J’emploie mes journées à croquer les collègues, faire semblant d’écouter, tourner de l’œil et griffonner sur le papier Votez Gauche…
Je suis en colère et tu sais de quoi il en retourne.
Apres Fredo et Nico, je me jette à l’eau ! Bouée !
En fait non j’ai envie de faire un grand coup de gueule.
Je suis en colère contre ces gauches qui ne font que de se baver dessus, je t’aime moi non plus et je tire par derrière, je suis en colère car ces gauches n’ont pas su convaincre les petits et les grands, je suis en colère car un vrai projet se tient derrière et que toi tu ne vois que les manigances médiatisées. Je suis en colère parce que tu n’écoutes que toi et les souffrances des plus démunis tu ne les regardes même pas. Je suis en colère parce que la pédophilie de naissance ne te gène pas, un jour ou deux et puis ça passe et que tout ce que tu trouves à dire contre
Je suis en colère parce qu’on repêche des voix aux extrêmes et que toi ça ne te froisse pas, je suis en colère parce que je pense aux luttes des peuples, les génocides et je n’ai pas en tête qu’un seul et unique, toi Arménie aussi, et ces luttes plus à l’est pour des libertés, pour la liberté d’expression.
Je suis en colère parce que les temps changent et que celui-là n’est pas bon pour les droits de l’homme, je suis en colère parce que, toi maitresse que j’ai toujours eu en admiration, il t’enlèvera ton poste et tendra à la dispersion de ton Education Nationale, je suis en colère parce que les gens le sont aussi et qu’ils pensent que lui seul est sauveur, je suis en colère parce qu’en banlieue, je me suis toujours dit que là était les vraies têtes pensantes, un vrai vécu, de vrais citoyens, un peuple, et je me trompais.
Je suis en colère parce que plus personne ne respecte plus rien parce que notre France part à la dérive, parce que c’est tout un symbole dans mon cœur, parce que ce sont des cris qu’ils poussaient tes grands-parents, parce que un jour on nous a donné des droits et des devoirs et nous aujourd’hui, nous jetons l’éponge, je te rends tes libertés, je n’en ai plus besoin, se soumettre à une volonté…
Tu ne te rends pas compte que son discours, c’est celui que tu veux entendre, qu’il te drague, qu’il te prostitue tout au long de cette campagne comme un bord d’autoroute. J’aimerais lâcher « on vous spolie ». Qu’il se couronne Roi de la censure et Roi des médias… tu veux toujours une République ?
Puis tu me fais bien rire avec tes arguments à la mords moi le nœud, qu’elle est moche, qu’elle est niaise et que tu ne m’écoutes pas quand je te dis que c’est pas si mal la gauche, et tu te plains que ça va pas, que t’as pas une tune, mon pote, si j’avais trouvé comment en faire tomber de l’oseille pleins les parterres, ça se saurait, que ça fait dix ans que tu te tapes la droite quand même et que toi t’es lobotomisé que tu passes directement à Mitterrand comme si Chirac n’avait jamais existé. Bref t’as compris ça me saoule que tu restes comme ça dans ton coin à maudire les gitans et les roumains, que les clans socialistes de Bagnolet te prennent tout pour le leur donner, mais arrête tes conneries, c’est communiste, puis tu sais quoi arrête aussi de chialer sur ton sort, tu manges à ta faim ? Ah oui t’es pas riche à million mais qui l’est et pour quoi faire, se masturber nénette avec un gode en or ?
Arrête on n’est pas malheureux ici, en France, il y a des choses à faire, nous devons avancer… Je te jure je sais de quoi je parle, faut relativiser tes problèmes cocotte, t’en a pas !
Je termine par ce qui m’a donné le sourire ce matin, près de
« Faut-il jeter aux orties des décennies de luttes populaires, de combats incertains mais émouvants, de souvenirs parfois amers, mais aussi ensoleillés ? Faut-il congédier la gauche de l’Histoire parce que sa candidate porte des tailleurs trop classiques et s’exprime parfois en fille de militaire ? Telle est la question de l’autre vote utile. Pas de quoi vibrer. Mais de quoi réfléchir » Libé