Clair-obscur reflète l’écume
Qu’étreint et qu’occulte le môme
Un trait tiré sous une plume
Brun dessein pour un royaume
Le souffle pendu au métronome
L’ombre se mouve, pas légers
Au travers des têtes et des paumes
Tournées, aveuglées par les rais
Tel l’enfant béat face aux brumes
Qu’Héra consacra aux fantômes
Blancs et immortels en coutumes
Il est beau, saint, pâle et aphone
Quand s’en alla le bel automne
Quand le demi-jour put baisser
Ce rideau peint d’éclats des hommes
Tourné, aveuglé par les rais
Et ces chimères dans ce volume
Qui ne peuvent pas toute somme
Se libérer de l’infortune
Qui suivent la voie d’épigone
Errant dans l’oubli un peu comme
Ces âmes perdues et grisées
Qui chantent Franck et tous ses psaumes
Tournées, aveuglées par les rais
O Nuit, garde ta belle forme
De ces tons noirs sied pour douter
Et l’ombre enfumée par l’opium,
Tournée, aveuglée par les rais