Si tu as 810... non .. 400 secondes à m’accorder, regarde le petit diapo qui m’a pris quelques heures, rien que pour toi, une vraie torture.
Les taxis n’ont pas besoin d’être hélés, ils sont déjà là, agglutinés aux basques, prêts à emmener n’importe qui n’importe où.
Tryo tape sur les percussions, j’imagine seulement, je n’ai pas pris cet instrument qui te chante à l’oreille, tout dans la tête « alors viens, emmène moi là-bas, donne-moi la main, écorche mes ailes ». Mon cœur est parti pour un battement en chamade pour tout le séjour.
Je découvre
Il est 6h30 et déjà la foule est en éveil, que dis-je, en ébullition, ils ont hâte de parcourir le monde, eux aussi, alors je les vois courir, essuyer leur front, remonter les châles, tenir un enfant par la main, qui tient, lui, la fouillouse, se servir aux égouts, ils n’ont pas peur, ils n’ont pas honte, ils vivent. El Alto, je le verrai plus tard, par bus, el Alto pour les plus grands sommets de misères, parce que le vent froid souffle, cache et brûle ses doigts éreintés.
Rue Murillo, je vais passer mes plus beaux jours ici, entre Santa Cruz et Graneros, des calles, les descendre et les monter, de beau matin, jusqu’à la tombée de la nuit. Murillo, l’Hotel Solario m’ouvre ses portes.