Etre au bord d’un rêve que même les peurs n’ont pas de place dans les cieux. Impression de courir, un tout réalisable.
1ère destination que j’ai tendance à oublier, Miami et comme j’aime à le répéter « c’est l’été et tous les p’tits loups s’envoient en l’air  », j’y suis déjà .
A cet instant, je pense à toi, toi qui reste là en métropole, ou là tout simplement chez toi, toi qui ne viendras pas avec moi, toi qui ne partageras pas tout cela.
Je t’ai quitté avec plein de mouille à l’iris, au creux et partout, les cils comme tige à la rosée. J’ai mal au cœur de te laisser, d’abandonner mon titre maternel pour un caprice de fillette. C’est vrai quoi, je n’ai que toi et tu n’as que moi… pourtant le désir est plus fort, pas que mon amour, non, plus fort que ces peurs, ces préjugés, ces désaccords. Maintenant que tu me manques déjà , je peux m’extasier, je n’ai plus de culpabilité.
Si ce n’est pas un bonheur d’être là , je me couperais bien le bras !
Heureuse, surexcitée, et peureuse à la fois.
Six heures que nous avons décollé, et être à cet endroit c’est comme si le monde s’offrait à moi. Peux-tu comprendre que c’est une première que de pouvoir vivre et réaliser quelque chose à et pour soi ? Chacun sa vie et ses choix remplis de combats et de désillusions, aujourd’hui, je n’ai plus qu’à me laisser porter, il m’emmène tout droit à mes rêves.
à Mini